Marre du rose (Nathalie Hense, Ilya Green, 2009)
Les propos vifs et vivifiants d’une petite fille qui refuse d’être enfermée dans des goûts qui ne sont pas les siens.
Affirmé, questionneur, drôle, le texte est égayé par des images qui font exploser les couleurs et qui donnent à l’héroïne une belle présence enfantine.
« D’habitude, les filles, elles aiment le rose ; seulement moi, le rose, ça me sort par les yeux ! Et c’est pareil pour les princesses, les tralalas de princesses, les rubans et aussi les poupées. Mais quand en plus c’est rose, là, ça me sort par les trous de nez ! Maman dit que je suis un garçon manqué. »