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Livres

Tous les livres quel que soit le public

La poupée de Luca, (Alicia Acosta, Luis Amavisca, Amélie Graux, 2023)

Lucas souhaite une poupée plus que tout au monde. Un jour, sa maman et son papa lui offrent une boîte avec un énorme ruban… Aura-t-il enfin la poupée tant espérée ?
Un bel album sur la tolérance et l’amitié
Ce récit amusant et plein de rebondissements aide à en finir avec les stéréotypes. Les poupées ne sont pas que pour les filles… Il n’y a pas de jeux pour filles ou de jeux pour garçons.
Un livre qui explore les nombreuses émotions des enfants
La jalousie, la joie, la colère, la tristesse, la culpabilité… L’illustratrice Amélie Graux parvient parfaitement à esquisser toutes ces différentes émotions à travers des visages très expressifs. Les enfants se reconnaîtront dans de nombreuses situations de ce livre.

Les filles peuvent le faire, les garçons aussi (Sophie Gourion, Isabelle Maroger)

Un album double-face, avec deux couvertures, et deux histoires (une côté filles, une côté garçons), pour bousculer les clichés avec humour et poésie, et inviter l’enfant à être qui il veut vraiment.
Un album qui invite les enfants à être libres.
Le football, c’est pas pour les filles. Les poupées, c’est pas pour les garçons. Les garçons ne pleurent pas. Les filles n’aiment pas se salir.
Tu as peut-être déjà entendu ces phrases à l’école, à la maison ou à la télévision.
Même si ce sont des adultes qui les ont dites, ce sont de fausses idées. Car, fille ou garçon, TOUT est PERMIS !

Marre du rose (Nathalie Hense, Ilya Green, 2009)

Les propos vifs et vivifiants d’une petite fille qui refuse d’être enfermée dans des goûts qui ne sont pas les siens.
Affirmé, questionneur, drôle, le texte est égayé par des images qui font exploser les couleurs et qui donnent à l’héroïne une belle présence enfantine.
« D’habitude, les filles, elles aiment le rose ; seulement moi, le rose, ça me sort par les yeux ! Et c’est pareil pour les princesses, les tralalas de princesses, les rubans et aussi les poupées. Mais quand en plus c’est rose, là, ça me sort par les trous de nez ! Maman dit que je suis un garçon manqué. »

Les filles (Agnès Rosenstiehl, 2018)

Plus de 40 ans après, ce livre culte n’a rien perdu de sa force. Toujours inspirant, plus que jamais d’actualité : un livre générationnel qui n’a pas pris une ride !
« Moi je suis une fille, tu connais ? »
Avec ce livre publié initialement en 1976, Agnès Rosenstiehl jette un pavé dans la mare : un pavé stylistique, tant le graphisme et la forme du livre sont révolutionnaires, et un pavé féministe : un livre dans lequel on dit ce que c’est, et ce que ce n’est pas d’être une fille, dans lequel une fillette et un garçon comparent leurs sexes, s’embrassent, découvrent que les filles ne sont pas obligées d’être mères, et qu’elles peuvent faire ce qu’elles veulent, quand elles veulent…

Roule, Ginette ! (Anne Dory, Mirion Malle, 2021)

Une version féministe de « Roule galette »
Vous connaissez forcément l’histoire : la petite maison dans la forêt, le Vieux assis dans son fauteuil qui a tellement envie d’une galette, la Vieille, le blé ramassé dans le grenier, la galette qui roule et se sauve dans la forêt, la petite chanson qui trotte dans la tête, le lapin, l’ours, le loup gris… et le renard qui finit par la dévorer !
Et maintenant, imaginons que la Vieille s’appelle Ginette, qu’elle en ait ras-le-bol de trimer pour ce Vieux assis dans son fauteuil, et que par un retournement de situation aussi magique que formidable, elle se transforme en galette et taille la route. Direction : la liberté et la sororité ! La petite chanson est toujours là, le lapin, l’ours, le loup gris aussi. Et le renard ? Vous verrez bien !

Rose, bleu et toi (Élise Gravel, 2022)

Un album pour les plus petits qui aborde les stéréotypes de genre
Est-ce que les garçons ont le droit de pleurer ?
Est-ce que les filles peuvent être des patronnes?
Qu’est-ce que ça veut dire, au fond, être un garçon ou une fille ? Devrions-nous avoir le droit d’aimer qui nous voulons ?

Tu peux (Elise Gravel, 2020)

Une fille qui pète ou qui parle fort, c’est possible ? Et un garçon qui pleure, qui fait la cuisine ou qui danse ? Bien sûr ! Dans Tu peux, Elise Gravel s’attarde à déconstruire de façon ludique les stéréotypes de genre afin de permettre aux enfants d’être tout ce qu’ils désirent être, sauf méchants et impolis, évidemment !
C’est au travers d’activités que nous pouvons tous faire mais aussi d’état d’âme que nous pouvons tous ressentir, peu importe qu’on soit fille ou garçon que l’autrice amène les enfants à déconstruire certains préjugés de genre. L’ouvrage permet de questionner les activités mais aussi les émotions soi-disant genrées.La série d’images rigolotes et pleines d’humour permet d’aborder ces sujets importants avec légèreté dès le plus jeune âge. Les enfants pourront très tôt intégrer de manière durable que fille ou garçon, ils peuvent être créatifs, drôles, sensibles, peureux, prendre soin des autres, participer aux tâches ménagères, se salir, danser et bien d’autres choses.

Vive la danse ! (Didier Lévy, Magali Le Huche, 2016)

Un album burlesque et fantastique, l’histoire d’Hector qui se passionne pour la danse
Les parents d’Hector, petit garçon remuant, décident de le mettre à la danse, histoire qu’il se dépense un peu. Et là : coup de foudre ! Au point qu’Hector ne pense plus qu’à ça, danse sans cesse, couvre ses murs de posters d’arabesques… Ça suffit ! intervient son père. Mais notre petit passionné refuse l’interdit : il prend son élan et, dans une envolée magnifique, se met à virevolter au plafond, à 4 mètres du sol. Impossible de le faire redescendre… Pour récupérer son fiston, le papa va devoir se mettre, lui aussi, aux entrechats : et 1 et 2 et 3…

Que font les petites filles aujourd’hui ? (Nikolaus Heidelbach, 2014)

Il y a une vingtaine d’années paraissait Au Théâtre des filles, un abécédaire de Nikolaus Heidelbach mettant en scène des filles. Voici la suite, version début XXIe siècle. Les personnages sont toujours aussi émouvants, les situations décalées et l’humour au rendez-vous. L’on dit souvent des livres de Heidelbach qu’ils s’adressent directement aux enfants et passent difficilement par les adultes. Images sans concession : voici un univers qui n’arrondit pas les angles, loin du politiquement correct. Alors, êtes-vous prêts à repasser par la case enfance ?