Qu’est ce que le regard masculin : à quoi est-ce qu’il correspond concrètement, en terme d’esthétique, de choix de mise en scène et de cadrage ? Où en est-on de la parité dans l’industrie cinématographique et pourquoi aujourd’hui encore, la majorité des films produits sont financés et réalisés par des hommes ?
Dans la suite de cet entretien, Iris Brey expose le cœur de sa thèse sur le regard féminin à l’écran : à quoi peut-on le reconnaître ? Qu’est-ce que cela change à notre expérience de spectateurice ? Pourquoi est-ce qu’il ne s’agit pas d’une censure, mais au contraire d’une chance pour l’art cinématographique ?
Comment fonctionnent les mécaniques de la domination masculine dans le cinéma français ? Quel type de masculinité le cinéma dit “d’auteur” met en valeur ? Comment faire pour sortir de ce cinéma de la domination ?
C’est dans le cadre du festival des Bibliothèques idéales, en public, et à Strasbourg, que nous avons convié au micro de Folie Douce Faïza Guène et Imany pour parler d’amitié, relation fondamentale pour notre santé mentale, qui contient même un potentiel politique révolutionnaire.
Peu représentées en littératures, au cinéma ou dans les séries, les histoires d’amitiés entre femmes sont tantôt perçues comme futiles ou pleine de rivalités et de trahison, tantôt comme dangereuses et violentes, ou encore suspectées de lesbianisme.
Une vie sans amitié est-elle possible ? Comment on explique qu’on a envie d’être ami·e avec quelqu’un·e ? C’est quand même un sacré truc l’amitié. Comment on se retrouve là, à aimer ou à pleurer follement des gens par lesquels on est relié par aucun lien de sang ni contrat ?
Accordons-nous vraiment à l’amitié la place qu’elle mérite ? Dans une société hétéronormée et très centrée sur la cellule familiale, est-ce que nous investissons assez nos relations amicales ?
Au collège Florian, à Anduze, dans le Gard, Eva, Alicia et Ray ont 14 ans et n’ont jamais entendu parler du mouvement #MeToo. Pourtant, leurs histoires d’amour et d’amitié racontent les révolutions de notre époque.
Au lycée Léon Blum, une petite équipe d’enseignants et d’enseignantes déterminées, ont décidé de porter les questions d’égalité au cœur du lycée. Avec leurs élèves, ils et elles mettent en place de nombreux projets : semaines de l’égalité, affiches informatives sur les questions de genre, actions et manifestations dans l’établissement pour sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles.
Mamari partage avec courage, et un humour irrésistible (car on peut être dépressif·ve et drôle pour celleux qui n’avaient pas eu le mémo) son parcours thérapeutique, en particulier face au TDAH et au stress post-traumatique complexe. À travers son histoire, elle nous montre notamment l’importance de savoir demander de l’aide